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Flore de Pern

La Flore de Pern est particulièrement variée et fournie. La pharmacopée pernaise est donc bien remplie. Elle comprend notament des Analgésiques (racine rouge, etc.), des Antispasmodiques (basilic, etc.), des soins pour les brûlures (langue de dragon, concombre, etc.), des remèdes anti-toux (tussilage, thym, etc.), des Diurétiques, des Fébrifuges, et des stimulants.

La Fellis

Cette plante pousse sous forme d'un petit arbuste pleins de branche, dont les fleurs sont facilement reconnaissables à leur couleur jaune éclatante et à leurs pétales en pointes. Le jus issu des tiges et des feuilles bouillies produit un excellent narcotique, qui supprime éventuellement la douleur. Il convient de l'utiliser avec précaution car le jus de Fellis est trés dangereux à forte dose. De plus, il produit un effet d'accoutumance. Les guérisseurs le combattent en général avec une herbe qui pousse non loin du plant de Fellis.

L'Herbe qui calme

c'est une plante gris-vert qui pousse en grande quantité dans les régions occuppée par les jungles. Cette plante a été découverte suite à l'habitude qu'avait les lézards de feu blessés de se frotter contre ses feuilles. On s'est alors rendu compte que la sève de l'Herbe qui calme permet d'engourdir la douleur par apposition sur une plaie, notament celles provoquées par les Fils.

Sa préparation est sans doute l'une des pires épreuves de Pern. Il faut d'abord faucher des champs entiers de cette plante, en prenant garde de ne pas y toucher. On fend ensuite les tiges des plants ramassés. On fait bouillir le tout dans de grandes marmites d'eau bouillantes pendant trois jours, jusqu'à ce que le mélange soit réduit en pulpe. L'odeur dégagée par cette décoction est infecte au point de faire fuir toutes les personnes aux allentours qui ne sont pas obligées de participer à la fabrication du calmant. On a même vu des Weyrs entiers se vider de leur chevaliers avec les plus futiles prétextes pour échapper à cette torture olfactive. La pulpe est ensuite pressée pour en tirer le jus, lequel est réduit pour obtenir la consistance d'un baume. La partie la plus pure du jus est séché et réduit en poudre pour un usage interne.

Flore Importée

Les espèces importées par les colons qui ont survécu comprennent l'herbe à fourrage, le mais, le blé, le houblon, les cerisiers, les orangers, les chênes, les oignons, les champignons, de nombreuses baies et bien d'autres.

L'herbe de type terrestre a été implanté pour nourrir les animaux jusqu'à ce qu'ils s'habituent à l'herbe pernaise. Il reste quelques surfaces herbeuses issues de ces premiers champs sur le Continent Sud. Des organismes ont été introduits dans le sol, afin qu'ils réagissent symbiotiquement avec les bactéries indigènes pour rendre l'herbe consommable par les animaux. La grande concentration de Bore est ainsi neutralisée et passe au travers de leur système digestif.

Tous les types de grains, de légumes terrestres ainsi que toutes les herbes médicinales et aromatiques ont bien pris sur le sol pernais. Les champignons ont été cultivés dans les caves, à côté des espèces locales de fongus. Pommes, poires, raisins et de nombreux autres fruits se sont trés bien adaptés au sol pernais également.

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